La commune de Saint-Androny présente un caractère rural et viticole entre marais et estuaire.
Autrefois, Saint-Androny s’appelait Saint-Andronicus qui vient du martyr grec Saint-Andronic, persécuté en l’an 304 après J.C
Aujourd’hui Saint-Androny compte 553 Saint-Andronysiens.
Au début du siècle, les terres cultivées occupaient 675 ha, les vignes 400 ha et les près 475 ha. De nos jours, plus de 10 châteaux exploitent 200 ha de vignes en appellation Bordeaux côtes de Blaye.
Le village a la particularité d’être situé en bordure des marais. Son territoire de 1700 ha longe l’estuaire de la Gironde sur 6,5 km.
La commune offre un paysage naturel et apaisant. Avec ses 1200 ha de marais, la commune de Saint-Androny est une terre de prédilection pour les chasseurs et les pêcheurs. La commune possède un petit port de pêche très représentatif du patrimoine paysager de l’estuaire : La Belle Étoile. Sa jetée aménagée dispose d’un parking d’accueil permettant l’accès à l’île de Patiras qui fait partie de la commune. L’île est un refuge pour les oiseaux sauvages. Un gîte y accueille les vacanciers.
Depuis sa butte de 37 mètres d’altitude, le Puy de Lignac offre un point de vue sur l’estuaire et le Médoc.
A découvrir également dans le bourg, l’église paroissiale avec son chevet roman et son clocher gothique rebâti au siècle dernier qui domine la campagne, la croix du cimetière, fort ancienne sans ornement et le monument aux morts.
Saint-Androny possède une école maternelle en regroupement avec Anglade.
L´église de Saint-Androny, qui tient son vocable du martyr Andronicus, apparaît pour la première fois dans la documentation issue de la comptabilité de l’archevêché, dans la seconde moitié du 14e siècle.
Après la Révolution, la paroisse est réunie à celle d´Eyrans selon le décret diocésain du 8 février 1808, appliqué en 1812. Le plan cadastral de 1832 montre l’édifice entouré du cimetière et attenant par son angle nord-ouest à la maison presbytérale. L'église se présente alors comme un bâtiment en deux parties : du côté ouest, avec les angles sud consolidés par des contreforts ; du côté est, plus étroite et confortée de quelques contreforts. L'édifice fait l'objet de différents travaux d'entretien et de réparations à la charnière des décennies 1830-1840.
Les habitants et la municipalité souhaitant retrouver un édifice paroissial, l'église est érigée en succursale en 1842 avec la création d’un conseil de fabrique.
Le conseil de fabrique finance divers travaux et gère la reconstruction de l'édifice qui démarre en 1876 selon les plans de l´architecte médocain Édouard Bonnore. Le chevet et le clocher de l´ancienne église, au dessus du sanctuaire, sont conservés dans ce projet. La réalisation des travaux est confiée à l’entrepreneur Gergouilh. La reconstruction s´achève en 1879.
Dès le début des années 1880, la municipalité projette de reconstruire le clocher et d´y installer une horloge. L´avis de la Commission des Monuments Historiques est saisi en 1899. L'architecte Louis Labbé suit le dossier et rapporte qu´il est préférable de conserver l´ancien clocher. Malgré cet avis, la municipalité poursuit son projet. L´ancien clocher est démoli et le nouveau est réalisé selon les plans et devis de l´architecte bordelais E. Hosteing, à l'angle nord-est de la façade. En 1900, le nouveau clocher est terminé et l´horloge conçue par Gaston Guineau est installée en 1902.
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